Quelle option est la plus avantageuse pour les revenus de placements en fonction de chaque situation ?
Décryptage.
D’abord, il faut savoir que depuis janvier 2018, les plus-values de cessions de valeurs mobilières et revenus de capitaux mobiliers sont soumis à un taux forfaitaire unique de 12,8% dans le cadre du PFU. Ce dernier regroupe en effet l’imposition de l’IR à 12,8 % et les prélèvements sociaux de 17,2%. Il est toutefois possible d’y renoncer pour opter pour une imposition au barème progressif de l’IR pour afin de pouvoir déduire certaines charges.
Chaque choix présente des arguments recevables mais la décision doit être murement réfléchit en amont. Si les bases de calculs des 2 procédés sont similaires, le PFU calcule le montant des revenus bruts tandis que le barème processif retient le net. Alors, quelles sont leurs différences en fonction de chaque élément ?
Pour ce qui est du taux, le PFU ressort gagnant puisque son taux est de 12,8% celui du barème progressif est de 14%.
Toutefois, il faut noter que la première tranche du barème permet d’accéder à certaines décotes aux foyers les plus modestes.
Ici, le PFU n’offre aucune possibilité de déduction des charges contrairement à l’impôt sur le revenu. Ce dernier vous permet de bénéficier des abattements suivants :
Pour l’assurance-vie, le critère principal résulte dans le taux d’imposition étant donné que les bases et les intérêts sont presque identiques.
Ici, le PFU n’offre aucune possibilité de déduction des charges contrairement à l’impôt sur le revenu. Ce dernier vous permet de bénéficier des abattements suivants :
Pour l’assurance-vie, le critère principal résulte dans le taux d’imposition étant donné que les bases et les intérêts sont presque identiques.
Le PFU étant un impôt calculé de manière forfaitaire, les réductions d’impôts ne peuvent être imputables au PFU. Si vous choisissez le celui-ci, faites attention à ne pas réduire votre impôt sur le revenu de manière à ne plus pouvoir imputer toutes vos réductions d’impôts.
Pour les contrats d’assurance-vie, le choix devra également tenir compte du taux d’imposition. Une déduction partielle de la CSG est possible mais il n’y a pas d’abattement supplémentaire possible. Pour pouvoir choisir entre le PFU ou l’IR, seuls les produits ayant entrainés le versement de primes depuis le 27 septembre 2017 sont concernés (avant cette échéance le PFL est toujours effectif à la place du PFU).
Si choix de l’IR : abattement de 4.600 € ou 9.200 € pour les contrats de plus de 8 ans, après application au barème de l’IR.
Si choix du PFU : abattement de 4.600 € ou 9.200 € (sous les mêmes conditions que l’IR), avec le taux forfaitaire suivant :
Dans tous les cas, les prélèvements sociaux restent à 17,2 % mais les CSG seront seulement déductibles avec le barème progressif.